À fleur de peau

Sandy Garzoni ne suit pas de dogme.

 

Son livre «À fleur de peau» est à lire comme on cueille une rose avec délicatesse et respect.

 

La souffrance endurée lors de nombreuses années en Suisse ou ailleurs, de l’étudiante à la cadre responsable, de l’enfant à la mère fut sa redoutable compagne de prison.

 

Emprisonnée!

 

Oui, le psoriasis additionné à l’arthrite psoriasique sont un enchaînement du corps et de l’esprit. Qui a la clé du cadenas fermant la chaîne ? En lisant le livre de Sandy vous allez en découvrir plus d’une. Même tout un trousseau fait de mots clés.  Tisanes, méditation, larmes, grands sorciers, mer, soleil, écoute, tendresse et j’y ai même lu le nom de Trump.

 

«la goutte qui fait déborder le vase … » écrit-elle dans l’avant-propos.

Combien de gouttes nous a-t-il fallu pour accepter cette maladie inguérissable qu’est le psoriasis?

 

Combien de kilos de squames laissés sur la moquette, de cris de douleur au lever du matin? C’était une question de survie. Il fallait couvrir la vérité sur notre état de santé en y ajoutant bien des habits sur notre corps abîmé.

 

Hippocrate disait: «Avant de guérir quelqu’un demandez lui s’il est prêt à abandonner les choses qui le rendent malade».

 

Avec une rigoureuse honnêteté le livre écrit par Sandy va vous conduire au plus profond de la maladie.

 

La peau (l’égo) veut prendre la tête (l’âme).

 

L’égo cette grande ombre qui nous suit partout. Plus il prend de la puissance, plus il éclaire, plus l’ombre s’épaissit. Un cercle sans fin, une nouvelle prison.

Vous et moi sommes atteints, avec cette maladie, d’un gros handicap par contre sans le sigle qui nous autoriserait à nous parquer à des places adaptées.

 

Découvrir la sagesse de la tortue reconnue comme telle par Confucius voilà une mine à explorer pour trouver le filon permettant à notre âme de nous montrer la source vers la guérison de notre carapace formée de psoriasis.

 

Bien à vous.

 

Benoît Glannaz / juillet 2021
 

Le livre peut être commandé ici.